C'est une fois de trop aux yeux de certains de ses opposants. Derniers articles. Le nombre de morts important du côté français (« Pour peur que sang par le sang ») entraînera le renversement de la République et son remplacement par une autre en 1958 (« ne soit mort »). À l'époque même des faits, le gouvernement français, et une bonne partie de l'opinion publique (qui évolua d'ailleurs au cours de la guerre) considéraient qu'il ne s'agissait pas d'une guerre mais de troubles à l'ordre public et plus substantiellement de troubles contre l'ordre établi. Moins entrainés, les hommes du contingent ainsi que nombre de réservistes plus âgés sont le plus souvent cantonnés dans des casernes ou à établir des missions de surveillance tandis que les troupes mobiles organisent, sur le terrain, l'éradication des maquis[98]. À l'issue de ce discours, le sénateur Kennedy exhorte son pays à s'engager en faveur de l'indépendance de l'Algérie. Le côté français organise des pourparlers avec le Gouvernement provisoire de la République algérienne. Trois options se dessinent[122] : De Gaulle ne cache pas son hostilité aux deux premières solutions. Des pays d'Europe de l'Est comme la Yougoslavie (le maréchal Tito soutient dès le début l'insurrection algérienne), la Tchécoslovaquie, la Pologne, l'Albanie et la Hongrie soutiendront activement le FLN de 1957 à 1962 en fournissant la plupart des armes à destination des maquis internes de l'ALN. « À la direction, écrit-il, il n'y a plus de tendances politiques, mais des clans. morts au combat : 12 954 dont 5 605 militaires d'active (43,3 %) et 7 349 appelés du contingent (56,7 %) ; morts d'accident : 8 057 dont 4 595 militaires d'active (57,0 %) et 3 462 appelés du contingent (43,0 %) ; morts de maladie : 1 185 dont 621 militaires d'active (52,4 %) et 564 appelés du contingent (47,6 %) ; portés disparus : 1 000 dont 462 militaires d'active (46,2 %) et 538 appelés du contingent (53,8 %). De son côté, le FLN a recours aux attentats ciblés, aux assassinats et aux massacres de rivaux notamment du MNA[180],[181]. Selon Yves Courrière, Ramdane Abane s'oppose sévèrement aux militaires. Malgré tout, cette guerre d’indépendance a causé plusieurs victimes, dans les deux camps. Dans la nuit du 26, une quinzaine d'attentats ont été commis dans plusieurs régions ayant pour cibles militaires, postes de police, voies ferrées, dépôts d'essence et raffineries. Toutes les terres, propriétés des Européens, étant nationalisées en octobre 1963, le départ définitif des colons et de leurs familles sera terminé en 1964. La guerre d'Algérie a mobilisé plus de 1,5 million de jeunes appelés et, à . Aux premiers, Ageron assène tranquillement, par exemple, au risque d’être taxé de révisionnisme, que la guerre d’Algérie a fait entre 234 000 et 290 000 morts algériens, avec une probabilité tournant autour de … Celui de Khen-chela, avec ses 1 000 ou 1 200 cadavres, est le plus important mais non le seul ni le dernier. Le 22 juillet 1956, le capitaine Moureau, chargé des affaires indigènes, est enlevé à Bouizakarne, au Maroc, et remis au FLN, qui le torture pendant un an. Les chiffres des morts sont encore contestés car basés sur des témoignages locaux extrapolés à l’ensemble du pays, ce qui est peu probable. L'armement a commencé à se développer et à se diversifier au fur et à mesure de l'évolution du combat. ne sont pas cependant autorisés à être rapatriés au même titre que les Européens ou les Juifs par le gouvernement français[réf. Liste des militaires « Morts pour la France » en Afrique du Nord durant la Guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. De son côté, l'ALN est entièrement dépendante de l'étranger pour son approvisionnement en armes et en munitions. Le 13 janvier 2010, le député FLN Moussa Abdi, l'un des deux cents députés de la chambre basse du parlement algérien, dans une proposition de loi au parlement algérien, déclare : « nous envisageons de créer des tribunaux spéciaux pour juger les responsables de crimes coloniaux ou de les poursuivre devant les tribunaux internationaux »[293]. Avec les chefs du FLN, les autorités saisissent des documents apportant la preuve formelle de l'aide égyptienne au FLN. Vote du statut de 1947, opposition des colons et abstention des parlementaires musulmans. de l'Aube, p.7. Peu après, les opérations « Pierres précieuses» (« Rubis », « Saphir», « Turquoise », « Émeraude » et « Topaze ») s'abattent sur la wilaya II, entre le 6 septembre et le 9 novembre 1959, jusqu'en avril 1960; puis une deuxième série d'opérations « Pierres précieuses » revient sur les mêmes régions pendant plusieurs mois, jusqu'en septembre 1960[128]. Le colon en réclame autant qu'il pense pouvoir en cultiver avec sa famille, mais doit dès la deuxième année acquitter l'impôt foncier proportionnel à la surface, ce qui dissuade les abus. Pour les dénicher, il faut des hélicoptères, et le Sikorsky H-34 est devenu l'outil indispensable par excellence. L'attention se focalise sur les campagnes, notamment dans les Aurès et la Kabylie. La rivalité entre le Front de libération nationale (FLN) et le Mouvement national algérien (MNA) donne lieu au massacre de Melouza. Fin août, le FLN reprend plus intensément ses attaques contre les policiers, amplifiant la frustration de ces derniers qui désapprouvent la « lenteur » et l'« indulgence » de la justice à l'égard des commandos appréhendés précédemment. Le FLN perd la bataille et sa structure dans la capitale est détruite. En cas de désaccord, un consensus sur la page de discussion doit être obtenu avant toute modification concernant le même sujet. Le 26 mars 1962, l'OAS lance un appel à la population européenne d'Alger pour forcer le blocus au cours d'une manifestation. Cette disposition, vivement critiquée par des historiens car elle aurait accru les délais de communicabilité des archives relatives à la guerre d'Algérie[276], a finalement été retirée du texte au cours de son examen à l'Assemblée nationale. Rééd. L'armée instaure alors un blocus autour du quartier et le fouille maison par maison. Président du Conseil depuis le 18 juin 1954, Pierre Mendès France est surpris par la révolte algérienne. Un an après l'échec de la semaine des barricades, alors que le gouvernement français souhaite manifestement se désengager en Algérie, elle est créée à Madrid, lors d'une rencontre entre deux activistes importants, Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde, ralliant par la suite des militaires de haut rang, notamment le général Raoul Salan. Le texte des accords d'Évian précise : « Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien ni empêché d'en sortir »[170]. Néanmoins, l'importante population des Beni-Illemane suit le MNA (Mouvement national algérien) du « général » Mohammed Bellounis partisan de Messali Hadj, rival du FLN. Elle a lieu principalement sur le territoire de l'Algérie française, avec également des répercussions en France métropolitaine. À 18 heures, Pierre Lagaillarde, leader étudiant de la rébellion contre la république française et commandant de réserve, lance ses miliciens du Groupe des 7 à l'assaut de l'immeuble du Gouvernement Général d'Alger, symbole de l'autorité nationale et de la République française. Déclaration du général de Gaulle, JT20h, RTF, 18 mars 1962 (INA). Elle est placée sous le contrôle direct de l'État, conformément à l'ordonnance de 1945 sur le monopole d'État sur les ondes nationales. SHD (Service Historique de la Défense), (1990). ... à qui Ankara a imputé dimanche "l'exécution" de 13 Turcs en Irak. Durant la période de la guerre d'Algérie, trois communautés principales cohabitent dans les départements français d'Algérie. « Je pense que l'on peut retenir malgré tout les dates du 1er novembre 1954 pour le début de la guerre et du 5 juillet 1962 pour sa fin. Le conflit se double d'une guerre civile et idéologique à l'intérieur des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d'attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée. La guerre mémorielle a été un facteur constant des relations franco-algériennes depuis l'indépendance, relancée à chaque fois par le pouvoir algérien quand celui-ci souhaitait faire pression sur la France[286]. Les saisies de journaux sont courantes, certains titres comme France Observateur ou L'Humanité sont régulièrement retirés des ventes en France, en Algérie c'est L'Express, Libération et l'Humanité qui sont complètement interdits. La dernière modification de cette page a été faite le 15 février 2021 à 23:12. La Fédération de France menace d'étouffer. Néanmoins, l'essentiel de l'effort militaire de l'organisation algérienne se porte contre le Mouvement national algérien (MNA) beaucoup mieux implanté en France. Près de 400 000 personnes émigrent en mai et juin, juste avant l'indépendance de l'Algérie. Ils ont parfaitement assimilé les principes mêmes de leur combat : harceler, disparaître, refuser le combat inégal. Pour les combattants de l'Armée de libération nationale (ALN), l'approvisionnement en armes et en munitions est une question vitale. Les historiens estiment à victimes, le nombre de personnes massacrés après le cessez le feu. Le bilan : 500 000 morts, dont 400 000 musulmans, 4 000 pieds-noirs, 30 000 soldats français, entre 15 000 et 30 000 harkis. Le barrage lui-même est renforcé par de nombreux postes de surveillance fortifiés. Les clauses des accords d'Evian portant sur l'amnistie générale des crimes commis pendant la guerre et les garanties concédées aux Européens ne sont pas respectées par les indépendantistes. Les Européens ne sont pas visés en tant que tels, mais en tant que représentants de l'ordre colonial comme les policiers, les élus et les fonctionnaires. Yves Godard Certains responsables ont même accepté d'entrer en contact avec les autorités françaises pour mettre fin aux combats à la suite de la proposition de « paix des braves » lancée par le général de Gaulle. Le général De Gaulle avait déclaré, le 16 septembre 1959, qu'on pourrait considérer comme acquis le retour à la paix lorsque le nombre « d'embuscades et attentats mortels » serait inférieur à 200 en un an. Les manifestations musulmanes d'Alger, en décembre 1960, soulignent la popularité de l'idée d'indépendance. Si l'armée française disposait d'un armement désuet en Indochine, en Algérie, elle sera dotée des armes modernes et puisera dans les stocks de l'OTAN de la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de la guerre froide. D'un autre côté, le FLN a pu avoir des armes des autorités françaises comme lors de l'Opération Oiseau bleu où les services secrets français SDECE voulaient créer des contre maquis en Kabylie à Azzazga où les hommes de Krim Belkacem, Mehlal Said et Zaidet Ahmed jouant double jeu ont pu tromper l'ennemi et récupérer 300 armes modernes que les moudjahidines n'avaient pas.[réf. Les estimations approximatives établies par des sources algériennes, notamment Mohamed Téguia, indiquent que l'ALN s'est engagée dans la lutte armée le 1er novembre 1954 avec un millier d'hommes et qu'elle avait atteint son apogée en 1958 avec un maximum de 90 000 hommes (de 60 à 70 000 à l'intérieur et de 15 à 20 000 sur l'ensemble des frontières au-delà des barrages) avant de subir de sérieux revers lors des opérations meurtrières du Plan Challe durant les années 1959-1961 et de connaître une régression pouvant aller jusqu'à 50 % des effectifs, soit quelque 30 à 35 000 hommes à la fin de la guerre. guerre d'Algérie (1954-1962) La guerre d'Algérie, 1954-1962 Cet article fait partie du dossier consacré à la décolonisation et du dossier consacré à la V e République.. Pour avoir une vue d'ensemble sur la décolonisation, consultez en priorité les articles suivants du dossier en cliquant sur celui de votre choix : . Le rappel à Paris en janvier 1960 du général Massu va servir de détonateur à des journées insurrectionnelles appelées « semaine des barricades ». Parallèlement, le FLN intensifie les attentats aveugles (pendant la trêve unilatérale de mai à août 1961) et décide de cibler davantage l'OAS à partir de novembre 1961[160]. l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés. (Sur le site de la Défense " Mémoire des hommes ". En 1962, 635 membres de l'OAS sont arrêtés. section de Toulon de la Ligue des Droits de l'Homme. Le problème est de durer. Ahcène Mahiouz, chef de la zone 1 de la wilaya III et adjoint du colonel Amirouche, s'étant fait ainsi intoxiquer fait torturer et liquider des centaines d'hommes et de femmes voyant des traîtres et des espions partout, notamment les jeunes intellectuels, étudiants, médecins qui avaient rejoint le maquis. Le but est de frapper au cœur de l'appareil colonial, de manière beaucoup plus spectaculaire. Quoique française dans sa majorité Alger a toujours conservé un quartier « arabe », la célèbre Casbah. Pour les bourreaux d'Alger, commencent alors les cadences infernales, avec les exécutions multiples qui se poursuivent jusqu'en 1958. Au début du XXe siècle, plusieurs dirigeants algériens exigent de la France le droit à l'égalité ou à l'indépendance. Au cours de la session tenue en 1958, le principe du droit du peuple algérien à l'autodétermination fut évoqué. Les massacres de supplétifs ont commencé dès mars 1962 et ont culminé à l’automne. En arrière de ce premier obstacle, une seconde ligne électrifiée à 5 000 volts précède un fouillis de barbelés, lui-même suivi d'un champ de mines et de piquets métalliques « tapis de fakir ». » Désormais, la militarisation du FLN est totale : il n'aura aucune existence propre en dehors de l'ALN. Il faut y ajouter, après le cessez-le-feu, 3 018 enlèvements dont 1 282 retrouvés (déclaration de Broglie du 24 novembre 1964, confirmée par lettre Santini du 9 novembre 1994), chiffres proches de ceux de Pervillé qui évoque 2 000 tués sur 3 000 enlevés[207],[214]. Les clivages culturels enveniment le conflit, une grande partie de la population étant arabophone et supportant mal les exigences des maquisards kabyles. En réaction à un article de L'Express condamnant la pratique de la torture par l'armée française en Algérie, une manifestation accusant la torture pratiquée par le FLN est organisée. Daniel Timsit, est un étudiant en médecine[253] et militant du Parti communiste algérien, qui, en désaccord avec ce dernier[254] rejoint clandestinement le FLN afin d'y constituer « une « branche européenne » regroupant des militants pieds-noirs, chrétiens et juifs »[254]. Depuis mai 1958, le Comité International de la Croix Rouge sollicite le GPRA d'adhérer à l'article 3 des quatre conventions de Genève, possibilité offerte aux acteurs non internationaux d'un conflit armé de s'engager à respecter un minimum d'obligations humanitaires. En dehors du Nord-Constantinois, le calme règne[70]. Selon le journaliste et écrivain Yves Courrière : « Lors du XXe siècle, 75 % des Algériens n'étaient pas scolarisés. Pour Edgar Morin, qui anima un comité contre la guerre d'Algérie et défendit Messali Hadj, une partie de la gauche française pensait avec Les Temps modernes « que le FLN était l'avant-garde de la révolution mondiale. En Algérie, cette guerre est appelée « Révolution algérienne » par analogie avec les révolutions américaine, française et russe[réf. Appelée « Surmar Algérie » dès sa création tout au début des hostilités, puis rapidement simplement « Surmar », la surveillance maritime du littoral algérien est une organisation calquée sur celle que la Marine nationale a mise en œuvre pendant la guerre d'Indochine. Le général de Gaulle annonce la tenue d'un référendum sur l'autodétermination de l'Algérie. 1° Effectifs français : De 1953 à 1955 : de 45.000 à160.000 hommes. Au total, la « guerre urbaine » du FLN se solde par un cuisant échec. D'après des sources françaises et A. Clayton, l'ALN compte entre 15 000 et 20 000 combattants réguliers, tous dotés d'armes de guerre, et 25 000 auxiliaires pourvus d'armes de complément[247]. Par ailleurs, elle suscite côté français l'affrontement entre une minorité active hostile à sa poursuite (Libéraux d'Algérie, mouvement pacifiste), une seconde, favorable à l'indépendance (les « porteurs de valises » du Réseau Jeanson, le Parti communiste algérien) et une troisième, voulant le maintien de l'« Algérie française » (Front Algérie française, Jeune Nation, Organisation armée secrète (OAS)). Selon Guy Pervillé, le nombre d'Algériens engagés dans l'un et l'autre camp (partisans de la présence française et FLN) serait du même ordre de grandeur[réf. International Journal. Le terme prendra des connotations résolument socialistes dans les premières années d'indépendance. Il y aura deux versions différentes des faits. Celui-ci, pour lequel la région de Melouza revêt une grande importance stratégique, s'en voit peu à peu éliminé[102],[103]. Il y aurait eu en septembre 1962 encore 15 000 colons exploitant leurs terres en Algérie, sur un total estimé de 22 000[169]. En septembre 1960 le Manifeste des 121, titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie », est signé par des intellectuels, universitaires et artistes et publié dans le magazine Vérité-Liberté. En vain. 2 octobre 2007 Laissez nos morts reposer en paix parmi les noms des victimes de la guerre d'Algérie qui y figureront, beaucoup le devront à votre parti le PC . Il sera finalement désavoué au sein de sa wilaya. En hommage à son soutien à la cause algérienne, deux hôpitaux en Algérie, l'hôpital psychiatrique de Blida, où il a travaillé, et l'hôpital de Béjaïa, portent son nom. Cette « affaire Si Salah » sera l'une des causes du putsch contre de Gaulle en avril 1961[134]. L'idée est étudiée par le député Alain Peyrefitte à la demande de de Gaulle, le député gaulliste propose de regrouper entre Alger et Oran tous les Français de souche et les musulmans pro-français, de transférer dans le reste de l'Algérie tous les musulmans préférant vivre dans une Algérie dirigée par le FLN et de mettre en place une ligne de démarcation dans Alger, à l'instar de Berlin et Jérusalem, qui séparerait le quartier européen du quartier musulman. Leur destin fut un des aspects douloureux de la guerre d'Algérie. Le 24 septembre, Yacef Saadi le chef du « réseau bombes » et de la guérilla urbaine est arrêté et ses derniers compagnons ont péri dans leur cache de la Casbah dynamitée par la 10e division parachutiste. Celles de l'ALN sont encore plus lourdes : près de 4 000 morts, 590 prisonniers. De 1914 à 1918, 73 000 Français d’Algérie servent dans l’armée française. Sous les ordres du général Massu, la 10e division parachutiste fait du maintien de l'ordre dans la capitale. La production agricole augmente peu entre 1871 et 1948, contrairement au nombre d'habitants. Et ce, « par tous les moyens »[68]. Si vous demandez à vos militaires de gagner la guerre, et que vous leur en donnez les moyens, alors ils la gagnent. Les meneurs sont arrêtés et jugés par un tribunal militaire en métropole. Sont définis les cibles qui devaient être attaquées dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Cette phase de démantèlement achevée, les troupes de quadrillage seront ensuite assez fortes pour affronter seules ce qui subsistera des groupes armés, au moyen de petites unités légères et mobiles, les « commandos de chasse ». Pendant ce temps à Alger, le général Massu, commandant la 10e division parachutiste de la bataille d'Alger, prend la tête du comité de Salut Public et fait savoir au président René Coty de l'Union républicaine (UR) qu'il attend la formation d'un « gouvernement de Salut Public ». Après les doubles lois de 1962, les seuls actes pouvant être poursuivis sont ceux de torture commis par les forces françaises contre des membres de l'OAS[225]. Ce fait demeure unique dans l'époque contemporaine et constitue une exception française. La querelle franco-française liée à la date 19 mars se prolonge, le 29 avril 2010, avec la proposition de loi de Thierry Mariani (UMP) « visant à établir la reconnaissance par la France des souffrances subies par les citoyens français d'Algérie, victimes de crimes contre l'humanité du fait de leur appartenance ethnique, religieuse ou politique »[287]. Ou encore des petites milices dites « groupes d'autodéfense » (GAD), organisées, plus ou moins spontanément, dans des villages hostiles aux combattants de l'ALN. Le 27 décembre 1957, ses adversaires, avec à leur tête Abdelhafid Boussouf, l'attirent dans un guet-apens au Maroc et l'étranglent avec un fil de fer dans une ferme près de Oujda. Le procès de l'attentat du Petit-Clamart, Voir reprise de ces chiffres, de provenance ministérielle algérienne, dans. Contrairement à des colonies de peuplement telles les États-Unis (Amérindiens) ou l'Australie (Aborigènes d'Australie), la population indigène durant la colonisation française de l'Algérie diminue sensiblement entre 1830 et 1868 puis croît fortement entre 1880 (environ 3 millions de musulmans, pour environ 500 000 non-musulmans) et 1960. Pour cette raison, la guerre d’Algérie est demeurée durant des années une guerre sans nom et sans commémoration officielle[299]. Emmanuel Sabatié, Je ne vous oublie pas, éditions Cherche-Midi. Par la suite, le Front de libération nationale (Algérie) (FLN) est fondé en octobre 1954 par la branche du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action). À la suite de la journée des tomates, Georges Catroux présente sa démission à René Coty pour éviter d'« entrer en conflit de conception et d'action sur un problème national capital avec ses anciens compagnons d'arme »[82]; le général Catroux est remplacé par Robert Lacoste. 812 armes ont été saisies, ainsi que 88 bombes et 200 kilos d'explosif[70]. La manière dont les services de propagande de l'armée ont présenté le « bilan » en termes de « hors-la-loi abattus », « armes saisies », ou « populations ralliées » comme s'il s'agissait d'autant de coups décisifs portés à l'ennemi, est sans doute exagérément optimiste. Ce fait d'armes marqua la fin de la bataille d'Alger. La majorité des Algériens vivaient dans les campagnes. Le 6 février 1956, le voyage à Alger de Guy Mollet (Front républicain), selon ses termes « pour étudier sur place la situation »[79], provoque un incident passé à la postérité sous le nom de « journée des tomates ». La loi du 23 février 2005 (dont seul l'article 4 a été retiré) accorde une « indemnité forfaitaire » et non imposable aux « personnes […] ayant fait l’objet, en relation directe avec les événements d’Algérie […], de condamnations ou de sanctions amnistiées » (art.13)[234], et ne figurant pas parmi les bénéficiaires mentionnés dans la loi (no 82-1021[235]) du 3 décembre 1982[236]. En Algérie, depuis les années 1930, près d'un million de Pieds-Noirs y vivent dont quelques milliers possèdent les meilleures terres agricoles. Mohammed Harbi souligne également le rapport « très problématique » du pays avec son histoire. Hervé Le Barbier de Blignières La question des archives de la guerre d’Algérie reste un sujet sensible pour l’État français. Le 5 juin 1956, le groupe de huit maquisards du « maquis rouge » que commande Henri Maillot est surpris par les troupes françaises près de Lamartine[256] dans la région d'Orléansville. Il sera suivi d'un second référendum le 1er juillet 1962, en Algérie. Ils encadrent plusieurs milliers de paysans mal armés mobilisés de gré ou de force qui se lancent à l’assaut d’une trentaine de villes et villages et assassinent à coup de haches et de pioches Européens ou indigènes favorables à la France. Avec l'aide américaine du plan Marshall, 403 503 élèves sont scolarisés dans l'enseignement primaire en 1951 - 1952 à travers tout le territoire de l'Algérie. La discussion sur le « projet de plate-forme politique » permet à Abane d'insister fortement sur les principes fondamentaux qui inspirent son programme[94]. Cette volonté de réformes n'empêche pas l'intensification des activités militaires. Ce pourcentage monte à 94 % jusqu'en 1956[25]. Des lois d'amnistie ont été promulguées durant et après la guerre. », « Ceux qui ne sont pas avec nous, sont contre nous », se former des groupes « anti-terroristes » prêts à se faire justice eux-mêmes, « Palestro restera comme la plus célèbre embuscade de la guerre, le symbole de ce qui peut arriver de pire : l'attaque surprise, l'impossibilité de se défendre, la mutilation des cadavres. De plus, l'explosion démographique qui touche la population musulmane a entraîné l'installation, à la périphérie, de masses croissantes de prolétaires qui peuplent les bidonvilles. Les bilans des tués parmi ces derniers, fournis par les services du renseignement étaient toujours importants.[réf. Elle oppose principalement le Front de libération nationale (FLN), à l'origine de l'insurrection, et sa branche armée l'Armée de libération nationale (ALN, constituée de moudjahidines, djoundis, moussebilines, etc.) Le quadrillage de la ville a permis également de stopper le contre-terrorisme européen[70]. La principale cause du déclenchement de cette guerre réside dans le blocage de toutes les réformes, dû au fragile équilibre du pouvoir sous la IVe République, et à l'opposition obstinée de la masse des Pieds-Noirs et de leurs représentants hostiles à toute réforme en faveur des musulmans, comme d'ailleurs les Algériens eux-mêmes : ainsi, la loi sur le nouveau statut de l'Algérie, proposée en 1947, n'est votée ni par les députés du colonat, ni par les quinze représentants des « Français musulmans » d'Algérie[29]. ». Son appartement sera plastiqué deux fois par l'OAS. Serge Adour, « En Algérie : de l’utopie au totalitarisme », « France-algérie pour un traitement commun du passé de la guerre d'indépendance », in, « Travailler sur la guerre d'indépendance algérienne : Bilan d'une expérience historienne », in, Tracts publiés par le Bureau psychologique de la, Tracts du FLN : BNF, cote Rés. En tout, ils sont près de 10 000 hommes. L'histoire retient cette déclaration faite au lendemain de son obtention du prix Nobel de Littérature : « J'ai toujours condamné la terreur, je dois aussi condamner un terrorisme qui s'exerce aveuglement dans les rues d'Alger et qui peut un jour frapper ma mère ou ma famille. Leur effectif se monterait à une soixantaine de milliers d'hommes, dont une trentaine de milliers armés par la France. Avec la reconnaissance officielle de la guerre par la représentation nationale française[279], la première position est en passe de disparaître, d'autant plus que l'expression « guerre d'Algérie » était déjà utilisée par les historiens et les journalistes français et étrangers depuis le déclenchement du conflit et que le grand public reconnaissait également cette expression. L’ambiguïté coloniale, Alistair Horne, avertissement de Mendes France février 56 (, « L’insurrection du Constantinois, 20 août 1955, par Claire Mauss-Copeaux », Roger Vétillard, 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois : un tournant dans la guerre d’Algérie ? L'Algérien sujet, sans droit politique, de la France devient citoyen français par la loi du 20 septembre 1947[46] et peut désormais circuler librement entre l'Algérie et la métropole[47],[48]. La loi française du 15 juillet 2008 relative aux archives[273] a raccourci les délais de communication des archives publiques, y compris pour certaines archives classifiées « secret défense » communicables après un délai de 50 ans[274]. Il a infligé à l'Armée de libération nationale (ALN) de grosses pertes, sans doute la moitié de son potentiel estimé, soit 25 000 hommes. Depuis une loi française du 6 décembre 2012, le 19 mars, « jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie », est déclaré « journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc »[313]. Le 13 juin 1956, les 13 pays afro-asiatiques ont demandé la tenue d'une session extraordinaire consacrée à la situation en Algérie. C'est du moins ce qu'on montre aux journalistes car, en 1956, le barrage est loin d'être terminé, Il faudra attendre le 15 septembre 1957 pour que les 900 km de la frontière ouest soient efficacement protégés[105]. Le 30 janvier 1956, le général Georges Catroux est nommé Résident Général en Algérie en remplacement de Jacques Soustelle, le départ de ce dernier provoque une forte mobilisation de soutien à Alger : la foule le suit jusqu'au quai d'embarquement et déborde le service d'ordre ; monsieur Soustelle est obligé d'emprunter une échelle volante pour se rendre à bord du bateau le ramenant en métropole[78]. Pierre Mendès France nomme Jacques Soustelle gouverneur de l'Algérie. Cette défaite va déboucher sur une crise politique sans précédent au sein du FLN. Plus de 4 000 morts et 8 800 blessés. La « bleuite » fera plusieurs milliers de victimes. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Le 1er octobre 1956, les délégations des pays africains, arabes et asiatiques introduisent une nouvelle demande pour inscrire la question algérienne à l'ordre du jour des travaux de la 11e session de l'ONU. L'opération Djenad, montée par la 27e DIA du 9 au 12 octobre 1956 dans la forêt d'Adrar, permet au 3e RPC du général Bigeard de mettre hors de combat 130 rebelles. Il lui faudra mettre en œuvre le plus rapidement possible des réformes, en particulier rendre effectif le statut de 1947, resté lettre morte. Beaucoup de ces combattants, ainsi que leurs dirigeants, avaient fui vers les pays voisins et ceux qui sont restés en Algérie ont été contraints de se cacher[129],[130]. À cette fin, ils désirent pouvoir prendre contact avec la wilaya III en Kabylie ; ils demandent en outre qu'on leur facilite le voyage à Tunis, afin qu'ils puissent mettre le GPRA en face de ses responsabilités. Les attentats de l'OAS viseront des personnalités politiques et administratives du gouvernement légal français, des intellectuels ou des organes de presse favorables à une négociation avec le FLN, en Algérie comme en métropole, ainsi que la population musulmane, soupçonnée de soutenir le FLN. Après les résultats du référendum en Algérie, de Gaulle déclare le 3 octobre à Constantine : « Trois millions et demi d'hommes et de femmes d'Algérie, sans distinction de communauté et dans l'égalité totale, sont venus des villages de toutes les régions et des quartiers de toutes les villes apporter à la France et à moi-même le bulletin de leur confiance.
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