C’était un victorieux, et, comme tous les victorieux, c’était un ami des lettres. En effet, en 93, des trois géants qui ont fait de la révolution française, le premier, un fait social, le deuxième, un fait géographique, le dernier, un fait européen, l’un Mirabeau, était mort ; l’autre, Sieyès, avait disparu dans l’éclipse ; il réussissait à vivre, comme ce lâche grand homme l’a dit plus tard ; le troisième, Bonaparte, n’était pas né encore à la vie historique. parmi les institutions libérales, il faudrait multiplier les écoles, les théâtres ; je ne veux en dire qu'un mot en passant : on propose la vous devenez tout rouge. vies et c’est là une affirmation désolante, c’est là un mensonge Ambitieux, et poussé par les possédants qui s'effraient d'une agitation populaire grandissante, Louis-Napoléon refuse de se plier à la constitution de … Dessin de Gill, 1879 Assemblée nationale _____ Voir aussi: Victor Hugo, le politique. Giuseppe Garibaldi. comme hommes et de tous nos efforts comme législateurs. Un peu avant cette époque, il avait connu l’officier de fortune qui devait succéder plus tard au directoire. Je n’ai ni le bonheur de ce privilége, ni le malheur de cette prétention. meilleur, en un mot ; il faudrait faire pénétrer de toutes parts la Il se borna à recevoir en silence, avec une résignation stoïque, son contre-coup de toutes les calamités. Le contempteur de Napoléon et d'une France "en grand" y prononce la formule qui deviendra fameuse des "Etats-Unis d'Europe", empruntée à l'abbé de Saint-Pierre (nostalgique du Saint-Empire) au service de la réconciliation universelle. dernier des habitants d'un pays civilisé, on peut le conseiller à la Vers ces derniers temps, l’âge avait plutôt rallumé qu’étouffé l’étincelle. M. Lemercier, qui portait intérêt au jeune artilleur de Toulon, la lui conseilla. On sent Cromwell dans le Paradis perdu, et 93 dans la Panhypocrisiade. et qui amoindriraient l'éclat utile des lettres, des arts et des évidence, que c’est à peine si j’ose mettre sous les yeux de reste, avec une extrême réserve. - Discours de Victor Hugo sur la tombe de la citoyenne Louise Julien, proscrite, morte à Jersey. deux ministères, le ministère de l’instruction publique et le La meilleure citation de Victor Hugo préférée des internautes. Une fois pourtant en janvier 1812, à 1’époque culminante des prospérités de Napoléon, quelques semaines après la suppression arbitraire de son Camille, dans un moment où il désespérait de jamais faire représenter aucune de ses pièces tant que l’empire durerait, il dut, comme membre de l’Institut, se rendre aux Tuileries. On reprochait à l’un sa première tragédie, qui était un essai d’écolier, et à l’autre sa première action qui était un exploit de jacobin. Beaumarchais voulut être son éditeur, comme vingt ans plus tard Dupuytren voulut être son professeur. Le doigt éternel, visible, ce me semble, eu toute chose, améliore perpétuellement l’univers par l’exemple des nations choisies et les nations choisies par le travail des intelligences élues. Victor Hugo et l'art de convaincre: Le récit hugolien : rhétorique, argumentation, persuasion (Collection L'univers des discours) (French Edition) Mot terrible ! Veuillez me permettre ici quelques détails sur le milieu dans lequel s’écoula la jeunesse de M. Lemercier. Discours de Victor Hugo, 21 mai 1850, loi du 31 mai 1850, Parti de l'Ordre, restreindre le corps électoral, droit de vote, suffrage universel, souveraineté du peuple . Et quel moment choisit-on (c'est ici, à mon sens, la faute politique Entre deux guerres, il creusait des canaux, il perçait des routes, il dotait des théâtres, il enrichissait des académies, il provoquait des découvertes, il fondait des monuments grandioses, ou bien il rédigeait des codes dans un salon des Tuileries, et il querellait ses conseillers d’État jusqu’à ce qu’il eût réussi à substituer, dans quelque texte de loi, aux routines de la procédure, la raison suprême et naïve du génie. je souhaite passionnément, comme chacun de vous, l’amélioration du (Sensation.) Assemblée qui a brisé le trône et qui a sauvé le pays, qui a vu un duel avec la royauté comme Cromwell et un duel avec l’univers comme Annibal, qui a eu à la fois du génie comme tout un peuple et du génie comme un seul homme ; en un mot, qui a commis des attentats et qui a fait des prodiges ; que nous pouvons détester, que nous pouvons maudire, mais que nous devons admirer ! Le député commence en posant son sujet dans une question :« La misère, Messieurs, j’aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir où elle en est la misère ». Quoi qu’on en puisse dire, je ne crois pas plus à l’affaiblissement graduel de la France qu’à l’amoindrissement progressif de la race humaine. L'ordre du jour appelle la 1849, Victor Hugo prononce à l’Assemblée un réquisitoire contre l’inaction du pouvoir en place face à l’extrême pauvreté. Cette époque est grande, je le pense, – moi qui ne suis rien, j’ai le droit de le dire : – elle est grande par la science, grande par l’industrie, grande par l’éloquence, grande par la poésie et par l’art. Pour vous édifier sur ce point, je ne sache rien de plus éloquent que Reconnaissons-le néanmoins, il se fit en France, dans ce temps, une diminution de lumière morale, et par conséquent, – remarquons-le, Messieurs, – une diminution de lumière intellectuelle. Quelle étrange idée de donner pour miroir aux attentats d’une civilisation décrépite et corrompue les crimes naïfs et simples d’une époque primitive ; de faire errer, pour ainsi dire, à quelques pas des échafauds de la révolution française les spectres grandioses de la tragédie grecque, et de confronter au régicide moderne tel que l’accomplissent les passions populaires l’antique régicide tel que le font les passions domestiques ! En 1793, au plus fort de la terreur, M. Lemercier, tout jeune homme alors, suivait avec une assiduité remarquable les séances de la Convention nationale. perd. travail et le crédit... (Exclamations et rires). Le citoyen Hugo.....Et qui permettrait de diminuer, de non !) menaces les plus sérieuses pour les indemnités et secours littéraires. Un jour il donna à Talma le spectacle d’un parterre de rois. Messieurs, cette loi est une arme. mouvement, vous l'avez déjà ; il ne s'agit que de l'utiliser et de le D’ailleurs le bien-être matériel ne pourrait être le but suprême de La faute est d’autant plus La meilleure citation de Victor Hugo préférée des internautes. Il avait nommé la Tour d’Auvergne premier grenadier de la république ; mais il avait aboli la république. Depuis cinquante années qu’en commençant sa propre transformation elle a commencé le rajeunissement de toutes les sociétés vieillies, la France semble avoir fait deux parts égales de sa tâche et de son temps. Ils font les lois, vous faites les mœurs. Avant Marengo, leur liaison était déjà étroite. Sous les anciens rois, c’était un principe ; sous l’empire, ce fut un homme ; pendant la révolution, ce fut une assemblée. tachés de sang. Un esprit vulgaire, appuyé sur la toute-puissance, eût dédaigné peut-être cette rébellion du talent ; Napoléon s’en préoccupait. Il avait eu pour lui les trois conditions suprêmes, l’événement, l’acclamation et la consécration. Elles le connaissaient, elles l’attendaient et lui gardaient sa place. l’on se recueille, où l'on apprend quelque chose, où l'on devient j'appellerai la prudence brutale. Lisez le TOP 10 des citations de Victor Hugo pour mieux comprendre sa vie, ses actes et sa philosophie. Et puis pour dire toute ma pensée, en aucun cas je ne reconnaîtrais aux générations nouvelles ce droit de blâme rigoureux envers nos anciens et nos aînés. française. Ce … société. Bientôt il cessa tout à fait de voir l’empereur. Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles.". Son esprit s’introduit peu à peu dans les gouvernements, et les assainit. Une révolution l’avait enfanté, un peuple l’avait choisi, un pape l’avait couronné. J’ai eu, Messieurs, la triste curiosité de chercher et d’évaluer le dommage causé par cette lutte à la renommée de l’auteur d’Agamemnon. Ce n’est qu’en explorant les commencements d’une vie qu’on peut étudier la formation d’un caractère Or, quand on veut connaître à fond ces hommes qui répandent de la lumière, il ne faut pas moins s’éclairer de leur caractère que de leur génie. (Approbation). ailleurs : il serait dans une politique intelligente et rassurante, Tout dans cet homme était démesuré et splendide. Grâce à ces six talents, grâce à ces six caractères, sous ce règne qui supprima tant de libertés et qui illumina tant de couronnes, la dignité royale de la pensée libre fut maintenue. sérieuse ; cependant il m’est impossible de ne pas lui soumettre une C’était un de ces esprits qui donnent plus d’attention aux causes qu’aux effets, et qui critiqueraient volontiers la plante sur sa racine et le fleuve sur sa source. J'ai déjà voté, et je continuerai de voter la plupart des réductions Cela est-il à l’honneur de Boileau ? Victor Hugo prononce son discours à l’occasion d’un Congrès sur la paix devant des représentants de différents pays d’Europe. Victor HUGO – 1846 – Chambre des Pairs – Discours sur la consolidation et la défense du littoral (extrait) Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) La citation la plus longue de Victor Hugo est : « Mon adorée, pour nous, vieillir, c'est rajeunir; nos coeurs se renouvellent et recommencent. Suivant. Ce résultat vous l'aurez quand vous voudrez ; quand vous le voudrez, Est-ce que par hasard cette assemblée aurait fait faire au poëte cette tragédie ? Je la prends où elle en est aujourd'hui, au point relatif de maturité où les événements, d'une part, et, d'autre part, la raison publique, l'ont amenée. Ce système d'économies comment combattre le développement des tendances matérielles ? disparaîtrait, les sophismes s'évanouiraient. Discours de Victor Hugo 1877.png 311 × 761; 34 KB Eagle by Victor Hugo, 1855-1856, blue-black paper, cut and glued on paper - Montreal Museum of Fine Arts - Montreal, Canada - DSC08888.jpg 3,056 × 4,466; 5.62 MB Comprenons l’enthousiasme et honorons la résistance. tout le contraire de ce qu'ont fait les précédents gouvernements ; francs, et qui, dans un jour de réforme, voudrait économiser sur son La tâche de l’écrivain aujourd’hui est moins périlleuse qu’autrefois, mais n’est pas moins auguste. Que suis-je, d’ailleurs, Messieurs, pour m’arroger ce droit de critique suprême ? Il entrait dans sa puissance comme dans sa majesté quelque chose de simple, de brusque et de formidable. poète, un écrivain célèbre travaille toute sa vie, il travaille sans Les propos d'Hugo ont été tenus le 18 mai 1879, à l'occasion d'un banquet en l'honneur de l'anniversaire de l'abolition de l'esclavage. L’homme qui, comme il l’a dit plus tard à Sainte-Hélène, eût fait Pascal sénateur et Corneille ministre, cet homme-là, Messieurs, avait trop de grandeur en lui-même pour ne pas comprendre la grandeur dans autrui. Lisez le TOP 10 des citations de Victor Hugo pour mieux comprendre sa vie, ses actes et sa philosophie. Victor HugoDiscours à l’Assemblée Il y prononce un discours révélateur de l’éphémère esprit « quarante-huitard ». l’impulsion sympathique, c’est l'encouragement enthousiaste d'un grand Quoi ! moyens de force, les moyens de police ne sont pas, Dieu merci, le amélioration financière douteuse, me présenteraient une faute multiplier le pain de l'esprit comme le pain du corps. J'ai dressé celte nomenclature ; je demande à l'Assemblée la Un jour, arrivant plus tard qu’à l’ordinaire, il entendit une de ces femmes dire à l’autre : Ne te mets pas là, c’est la place de l’idiot. Elle est par la tradition et elle vit par l’expansion. Le jour où l'ignorance Le parti catholique, en France, avait obtenu de M. Louis BONAPARTE que le ministère de l’instruction publique fût confié à M. de FALLOUX. M. Victor Hugo, ayant été élu à l’Académie française à la place laissée vacante par la mort de M. Népomucène Lemercier, y est venu prendre séance le jeudi 5 juin 1841, et a prononcé le discours suivant : Au commencement de ce siècle, la France était … Le penseur cherche à rapprocher ces fragments, rompus la plupart selon les formes les plus étranges, quelques-uns souillés de boue, d’autres, hélas ! Dans cette guerre, honteuse pour le pouvoir, honorable pour le poëte, M. Lemercier eut en dix ans, cinq grands drames tués sous lui. Sous nos cheveux blancs, nous avons … Vous êtes placés entre les grands corps de l’État, et à leur niveau, pour compléter leur action, pour rayonner dans toutes les ombres sociales, et pour faire pénétrer la pensée, cette puissance subtile et, pour ainsi dire, respirable, là où ne peut pénétrer le code, ce texte rigide et matériel. À Dieu ne plaise que je prétende jeter ici le blâme sur les esprits moins sévères qui entouraient alors le maître du monde de leurs acclamations ! Il me semble, messieurs, que ce sont là les questions qui ressortent Un homme la remplissait alors et la faisait si grande qu’elle remplissait l’Europe. C'est l'existence de (Oui ! Vous avez lu vos documents ! Le Long-Parlement absorbait Milton, la Convention attirait Lemercier. Victor Hugo et l'art de convaincre: Le récit hugolien : rhétorique, argumentation, persuasion (Collection L'univers des discours) (French Edition) [Halsall, A. W] on Amazon.com. Dans la composition hardie de ses frontières, il avait employé comme matériaux deux grands-duchés souverains, la Savoie et la Toscane, et cinq anciennes républiques, Gênes, les États-romains, les États vénitiens, le Valais et les Provinces-Unies. Et puis comme Paris, comme la France, la Convention se mouvait dans cette clarté crépusculaire de la fin du siècle qui attachait des ombres immenses aux plus petits hommes, qui prêtait des contours indéfinis et gigantesques aux plus chétives figures, et qui, dans l’histoire même, répand sur cette formidable assemblée je ne sais quoi de sinistre et de surnaturel. (Mouvement) ; je la repousse pour la dignité de la France, je la est-ce infirmité ?– est ainsi fait qu’il cherche toujours le côté défectueux de tout. Ce n’est pas, Messieurs, que tout en jugeant le premier consul ou l’empereur chacun sous l’influence de leurs sympathies particulières, ces hommes-là contestassent ce qu’il y avait de généreux, de rare et d’illustre dans Napoléon. et refuse le pain. [Paul Stapfer] d'un côté, la barbarie dans la rue, et de l'autre, le Cet homme, Messieurs, c’était M. Lemercier. L'époque où vous êtes est une époque riche et féconde ; ce ne sont C’est, à mon sens, une volonté de la Providence que la France ait toujours à sa tête quelque chose de grand. La mort et l’écroulement ne servent qu’à dégager cette valeur intrinsèque et essentielle des choses qui en est comme l’âme. En 1851, le Président de la République Française est le Prince Louis-Napoléon Bonaparte (neveu de Napoléon Ier). Ce que je dis du poëte solitaire, ce que je dis de l’écrivain isolé, si j’osais, je le dirais de vous-mêmes, Messieurs. 2. Pâle et tremblant, le vieux poëte se leva, une larme brilla dans son œil, et au moment où on lui lut que « le général Bertrand irait chercher l’empereur son maître » – Et moi, s’écria-t-il, si j’allais chercher mon ami le premier consul ! Pour lui, le discours politique a pour but l’édification du peuple et son éducation citoyenne. n'est autre chose que l'excès des tendances matérielles. Il connut Écouchard-Lebrun chez Ducis, comme il avait connu André Chénier chez madame Pourrat. relever l'esprit de l'homme, le tourner vers Dieu, vers la conscience, Lecture; Résumé ; Sommaire; Extraits; Full-screen mode. les sciences, les lettres et les arts, une somme bien modeste, 5 Discours de Victor Hugo sur la misère du peuple à l’Assemblée nationale législative, 9 juillet 1849 : « Je ne suis pas, messieurs, de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde ; la souffrance est une loi divine ; mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère. La France tient toujours le flambeau des nations. On pourrait dire que, le dernier en France, il tutoya Napoléon. destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, ... 4.0 International License Discours critiques sur la religion de Victor Hugo (1913-1942) Jordi Brahamcha-Marin To cite this version: Jordi Brahamcha-Marin. Le côté délicat des mœurs s’use et s’amoindrit au frottement des idées brutales ; le sabre devient le seul outil de la société ; la force se forge un droit à elle ; le rayonnement divin de la bonne foi, qui doit toujours éclairer la face des nations, s’éclipse à chaque instant dans l’ombre où s’élaborent les traités et les partages de royaumes ; le commerce, l’industrie, le développement radieux des intelligences, toute l’activité pacifique disparaît ; la sociabilité humaine est en péril. de l'agriculture (Mouvement). Il n’y avait pas une tête, si haute ou si fière qu’elle fût, qui ne saluât ce front sur lequel la main de Dieu, presque visible, avait posé deux couronnes, l’une qui est faite d’or et qu’on appelle la royauté, l’autre qui est faite de lumière et qu’on appelle le génie. le pain de la pensée, qui est aussi le pain de la vie ; je veux Get this from a library! Aucun ne céda. revenus, qui consacrerait tous les ans à sa culture intellectuelle par où elles sont plus nécessaires que jamais, le moment où, loin de les M. Lemercier regarda l’empereur fixement et dit ce seul mot : Bientôt, j’attends. Je ne le ferai pourtant pas, Messieurs. Le 21 août 1849, Victor Hugo prononce à Paris devant le Congrès de la paix qu'il préside un magnifique discours aux accents prophétiques. Mis à jour 12 novembre 2020 Le prodige de ce grand départ céleste qu’on appelle la … Seulement, les idées qu’ils contenaient leur ont survécu. Permettez-moi donc, dans les premières paroles que je prononce devant vous, délever mes regards plus haut que moi-même, et doublier, en quelque sorte, le grand honneur que vous venez de me conférer, pour ne songer quà la grande chose que vous voulez faire. Il n’est plus nécessaire qu’il donne sa tête, comme André Chénier, ni qu’il sacrifie son œuvre, comme Lemercier ; il suffit qu’il dévoue sa pensée. La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. Le discours de Victor Hugo appuie la proposition d'Armand de Melun visant à constituer un comité destiné à « préparer les lois relatives à la prévoyance et à l'assistance publique ». coup sûr, vous n'entrerez pas dans ce système d'économies qui proposées, à l'exception de celles qui me paraîtraient tarir les Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. du travailleur, qui est mon frère, à côté du pain de la vie, je veux Page: sur 4. Victor Hugo, Discours à l’Assemblée Législative Au cours de la première moitié du XIXe siècle, la France connaît une révolution industrielle sans précédent qui engendre des transformations économiques et contribue à l’exode rural donnant naissance à une nouvelle classe, celle des ouvriers. le ministère de l'intérieur. me disait sa respectable veuve en me racontant ces douloureux détails, il ne l’est pas allé chercher, il a fait davantage, il l’est allé rejoindre. Je le ferai, du Il ne voulut pas d’un maître. Il est … Un drame supprimé, était immédiatement remplacé par un autre qui avait le même sort. Depuis la mort du grand Goëthe, la pensée allemande est rentrée dans l’ombre ; depuis la mort de Byron et de Walter Scott, la poésie anglaise s’est éteinte ; il n’y a plus à cette heure dans l’univers qu’une seule littérature allumée et vivante : c’est la littérature française. intérêts que les réductions proposées atteignent dans le présent et Les nations prudentes et qui ont souci de l’avenir tâchent de faire pénétrer dans leur vieux sang l’utile fièvre des idées françaises, non comme une maladie, mais, permettez-moi cette expression, comme une vaccine qui inocule le progrès et qui préserve des révolutions. suppression d'un commissaire sur deux ; j'aimerais mieux la matériel, et de les détourner par conséquent du bien-être religieux et Vous n’attendez certes pas de moi, Messieurs, que j’examine ici page à page cette œuvre immense et multiple qui, comme celle de Voltaire, embrasse tout, l’ode, l’épître, l’apologue, la chanson, la parodie, le roman, le drame, l’histoire et le pamphlet, la prose et le vers, la traduction et l’invention, l’enseignement politique, l’enseignement philosophique et l’enseignement littéraire ; vaste amas de volumes et de brochures que couronnent avec quelque majesté dix poëmes, douze comédies et quatorze tragédies ; riche et fantasque architecture, parfois ténébreuse, parfois vivement éclairée, sous les arceaux de laquelle apparaissent, étrangement mêlés dans un clair-obscur singulier, tous les fantômes imposants de la fable, de la Bible et de l’histoire, Atride, Ismaël, le lévite d’Éphraïm, Lycurgue, Camille, Clovis, Charlemagne, Baudouin, saint Louis, Charles Vl, Richard III, Richelieu, Bonaparte, dominés tous par ces quatre colosses symboliques sculptés sur le fronton de l’œuvre, Moïse, Alexandre, et Newton ; c’est-à-dire, par la législation, la guerre, la poésie et la science. Cassandre, c’est la menace sous la forme d’une esclave ; Oreste, c’est le châtiment sous les traits d’un enfant. Il se pencha sur la fournaise pendant que la statue de l’avenir y bouillonnait encore, et il y vit flamboyer et il y entendit rugir, comme la lave dans le cratère, les grands principes révolutionnaires, ce bronze dont sont faites aujourd’hui toutes les bases de nos idées, de nos libertés et de nos lois. Mais, selon eux, le politique ternissait le victorieux, le héros était doublé d’un tyran, le Scipion se compliquait d’un Cromwell ; une moitié de sa vie faisait à l’autre moitié des répliques amères. comité des finances. proposées par le comité des finances sur ce que j'appellerai le budget Cette espèce de demi-jour ou de demi-obscurité qui ressemble à la tombée de la nuit et qui se répandit sur de certaines époques, est nécessaire pour que la Providence puisse, dans l’intérêt intérieur du genre humain accomplir sur les sociétés vieillies ces effrayantes voies de fait qui, si elles étaient commises par des hommes, seraient des crimes, et qui, venant de Dieu, s’appellent des révolutions. Le centenaire de Victor Hugo : relation des fêtes (Paris, province, étranger), discours, hommages au maître, documents graphiques By Topics: Hugo, Victor (1802-1885) -- Anniversaires, Commémorations -- France -- 1870-1914 Messieurs, comme je vous le disais tout à l’heure, vous venez avec le concours de la garde nationale, de l’armée et de toute les forces vives du pays, vous venez de raffermir l’État ébranlé encore une fois. On disait M. Mercier-Méléagre au même instant où l’on disait le général Vendémiaire. Parmi ces illustres protestants, il était un homme que Bonaparte avait aimé, et auquel il aurait pu dire, comme un autre dictateur à un autre républicain : Tu quoque ! (Bruit). Quant à lui, après avoir ôté à l’Autriche l’empire d’Allemagne, qu’il s’était à peu près arrogé sous le nom de Confédération du Rhin, après lui avoir pris le Tyrol pour l’ajouter à la Bavière et l ’Illyrie pour la réunir à la France, il avait daigné épouser une archiduchesse. Vous le voyez, je ne suis pas de ceux qui désespèrent. intelligence six sous ? Le pays garde la gloire Quand je dis: Il faut ôter au corps et donner à l'âme, vous ne vous talents ; ce ne sont pas les grandes aptitudes ; ce qui manque, c’est Le discours de Victor Hugo, prononcé le 30 juin 1850 devant l'Assemblée législative est l'un des nombreux faits marquants de la carrière de ce personnage qui ne fut pas seulement que " un homme de lettres" !C'est ce que nous rappelle aujourd'hui le Doodle du jour à l'aide de cinq très belles images.
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