Elles sont d'abord un soutien de l'intelligence à la foi des croyants, et non destinée à la conversion des sceptiques.[155]. Allah mène les hommes dans une destinée dont ils ignorent et le sens et l'issue ; il peut à la fois les guider et les égarer, les punir et les pardonner. Les religions abrahamiques[note 2] voient Dieu comme le principe créateur, selon l'analyse de Mireille Hadas-Lebel : « Chez les Grecs, lâidée dâun principe unique qui anime le monde relevait de la philosophie. YHWH devient dès lors, au-delà de son peuple, le maître des ennemis de Juda[54]. Jacqueline Lalouette, article « Déisme et théisme », in, Bernard Sève, « Le Dieu des philosophes déistes », in. Philippe Hoffmann, « Y a-t-il un monothéisme philosophique dans l'Antiquité ? André Chouraqui décrit Moïse au Buisson Ardent en face à face avec « Celui qui nâa pas de nom », également appelé El ou Allah[209]. Ainsi, pour certaines franges du New Age « Dieu est en tout et tout est en Dieu » ; Dieu s'apparente alors à un « Grand Ãtre universel » qui n'appartient à aucune religion et qui vibre au plus profond des êtres, le salut passant essentiellement par la transformation de soi[137]. Car autrement ce ne serait plus la même chose qui existerait mais quelque chose de plus que ce que j'ai pensé dans le concept, et je ne pourrais plus dire que c'est exactement l'objet de mon concept qui existe. C'est un phénomène que l'on retrouve dans de nombreuses cultures, généralement associé à une tradition religieuse[115], caractérisé par une recherche de l'invisible et le témoignage de la présence de l'Absolu â Dieu ou divinité â, dont la révélation finale se fait au terme de dévoilements successifs[116]. à partir des années 1930, Robert Eisler développe la thèse selon laquelle « Jésus aurait été un révolutionnaire politique d'empreinte apocalyptique »[89]. ». Ãtroitement liée à cette notion de lumière, c'est la plus ancienne dénomination indo-européenne de la divinité qui se retrouve dans le nom du dieu grec Zeus dont le génitif est Dios. « Effort pour penser sans préjugé et sans dogmatisme le concept de Dieu », des éléments du déisme peuvent cependant être reconnus dans le cadre du renouveau de la théologie naturelle depuis la fin du XXe siècle[128]. Ce n'est qu'au IIIe siècle, avec le néoplatonisme, lorsqu'une concurrence intellectuelle et morale se produit avec le christianisme émergent, que des philosophes comme Plotin, Porphyre ou Proclus font des questions théologiques l'objet principal de leur réflexion intellectuelle. J.-C.[28], au retour du peuple juif de l'exil de Babylone[29],[27]. L'islam insiste très fortement sur la foi en l'unicité d'Allah[96] â le tawhid â et condamne vivement toute atteinte à cette unicité en lui adjoignant des associés. Son ouvrage a suscité une controverse nourrissant des critiques souvent issues de milieux confessionnels chrétiens[200] tandis que certains estiment que les publications de Dawkins ouvrent l'ère d'un fondamentalisme athée[201]. Ce point de doctrine a été rappelé par le pape Jean-Paul II dans l'encyclique Fides et Ratio et plusieurs déclarations[154]. J.-C.[66], le seul parmi les livres prophétiques bibliques à affirmer cette unicité[67]. Pour le concept de « dieu » (nom commun), voir l'article. TOP 10 des citations dieu (de célébrités, de films ou d'internautes) et proverbes dieu classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. À la différence de celle-ci, le shinigami n'a pas qu'une représentation stéréotypée. Dans ce texte, le terme désigne avec une majuscule la divinité du monothéisme chrétien. Mais il s'agit souvent davantage d'un type d'agnosticisme, voire de laïcité dont la portée est débattue par les chercheurs[131]. Suivant Wilfred Monod, « le Dieu des philosophes grecs ne prétend pas rendre raison de l'origine de l'Univers, mais seulement de l'ordre et de la hiérarchie qui s'y découvrent, au-dessus des choses soumises à la génération et à la corruption »[57]. nécessaire]. à la différence du Dieu impersonnel des néo-platoniciens, le Dieu chrétien est incarné[72], c'est un Dieu lumière intérieure qui « travaille » les humains au plus intime de leur être. Inspirée entre autres des traditions religieuses hindoue et islamique, le sikhisme connaît lui aussi un Dieu « strictement monothéiste »[110]. Ãgalement appelé « mazdéisme », elle doit son nom à Zoroastre ou Zarathustra, apparaissant probablement à une époque que les spécialistes contemporains situent â malgré le silence des textes sacrés à ce sujet[33] â vers le IXe siècle av. », « Là , dans la théologie affirmative, notre discours descendait du supérieur à l'inférieur puis il allait s'élargissant au fur et à mesure de sa descente; mais maintenant que nous remontons de l'inférieur jusqu'au Transcendant, notre discours se réduit à proportion de notre montée. Dans le judaïsme, la question ne se pose pas, non par tabou mais du fait même de la conception de la transcendance : Dieu dépasse totalement l'entendement humain. L'impossibilité d'associer Dieu et la science est développée par l'agnostique Stephen Jay Gould dans son concept de non-recouvrement des magistères[196]. Plus tôt, Voltaire, admirateur de Newton et de sa mécanique rationnelle du monde, voit en Dieu l'« horloger de l'Univers » et tourne la providence en dérision[128]. En effet, le christianisme est la seule religion qui s'est dotée d'un corpus de doctrines. Pour cette religion, le Dieu unique est créateur du monde[111], tout puissant[112], transcendant et immanent[111], infini et éternel[112], sans forme[111],[112], juste et plein d'amour[111]. La dernière modification de cette page a été faite le 3 août 2020 à 15:53. à côté du renouveau de la philosophie thomiste (le néothomisme) il s'est développé au tout début du XXe siècle une métaphysique contemporaine qui tient compte du progrès scientifique tel que le représentent la physique quantique, les théories de l'évolution, la psychanalyse[réf. Si sa fureur est régulièrement affirmée â il est parfois surnommé « le Terrible »[98] ou « le Redoutable »[99] â sa dimension la plus importante est la miséricorde dont il fait preuve, un trait caractéristique d'une grande intensité et universelle qui est rappelée au début de chaque sourate du Coran[93]. à l'instar du terme « théisme » dont il est assez proche, le mot apparaît en France dans les violentes luttes théologiques et religieuses du XVIe siècle dans un usage péjoratif cherchant à discréditer l'adversaire. C'est donc un danger pour l'auteur comme pour le lecteur de passer sans l'avoir remarqué et de régresser au sens strict et standard de ce terme ; tous deux doivent demeurer vigilants contre cela. Ces trois arguments sont, comme tous les autres, l'objet d'une vive controverse depuis leur premier énoncé, et de l'avis de la majeure partie des commentateurs aucun ne peut emporter l'adhésion à lui seul. Dans le Tanakh (la Bible hébraïque), le Nom sacré par excellence s'écrit YHWH et ne se prononce pas[note 1]. Carl Gustav Jung, pour qui un symbole est quelque chose qui « renvoie toujours à un contenu plus vaste que son sens immédiat et évident »[193], dit de Dieu qu'il est « le symbole des symboles »[194]. On peut pencher initialement pour le rejet de « Dieu », parce que trop théiste - si l'on retient que l'éventail des religions inclut les plus grandes traditions non-théistes comme les théistes - et considérer des alternatives telles que « Le Transcendant », « Le Divin », « Le Dharma », « l'Absolu », « Le Tao », « L'Ãtre en soi-même », « Brahman », « L'ultime réalité divine ». nécessaire] Quelques années plus tard, entre 400 et 418, Augustin d'Hippone écrit un livre intitulé De la Trinité qui marque le christianisme latin et qui insiste sur l'unité de la trinité « Unitas Trinitas, Deus Trinitas, Deus Trinitatis »[83]. Les thèses chrétiennes pour critiquer les « faux dieux » païens (sont-ils des personnifications de phénomènes naturels, des grands hommes divinisés, ont-ils des origines linguistiques, etc. Il considère que, plus la complexité du monde apparaît dans les connaissances humaines, plus cet argument est puissant pour fonder le théisme[note 4],[163]. « Dieu en cent pages. Les religions abrahamiques sont monothéistes, elles affirment l'existence d'un Dieu unique et transcendant. Considéré comme un nom propre, le nom « Dieu » prend alors une majuscule[8] ainsi que les métonymies ou les pronoms qui s'y substituent[9]. Shinigami (死神?, littéralement « kami (Dieu) de la mort ») est un terme utilisé au Japon originellement pour désigner les dieux psychopompes, c'est-à-dire les personnifications de la Mort, telles que la Faucheuse des traditions européennes. « Tu autem eras interior intimo meo et superior sumno meo (Mais Toi, tu étais plus profond que le tréfonds de moi et plus haut que le tréhaut de moi) », « Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants », « Dieu étant Créateur et Gouverneur de l'univers, toutes choses sont belles ; et la beauté de l'ensemble est irréprochable, tant par la condamnation des pécheurs, que par l'épreuve des justes et la perfection des bienheureux ». Selon John Hick : « Au premier cercle, nous rencontrons un problème de terminologie auquel aucune solution satisfaisante ne peut être proposée. Certains grands noms de la sociologie des religions, parmi lesquels Ãmile Durkheim, Marcel Mauss, Georg Simmel et Max Weber[17], ont cependant jeté les bases de cette étude. Le texte coranique donne 99 noms différents à Dieu[100] qui sont parfois répartis en deux catégories par la tradition entre ceux qui décrivent un Dieu proche de l'homme ou de la création et, d'autre part, ceux qui soulignent sa transcendance et son incompatibilité avec cette création[101]. L'existence réelle d'un être suprême et les implications politiques, philosophiques, scientifiques, sociales et psychologiques qui en découlent font l'objet de nombreux débats à travers l'Histoire, les croyants monothéistes appelant à la foi, tandis qu'elle est contestée sur les terrains philosophique et religieux par les libres-penseurs, agnostiques, athées ou croyants sans Dieu. La minceur des sources conservées, composées à peine d'une vingtaine de Gathâs[34], des hymnes en vieil-avestique longtemps transmis oralement[35], pose des problèmes d'interprétations considérables qui partagent les chercheurs entre deux types d'interprétations[36]. La Kabbale distingue le « Dieu en soi, caché dans la profondeur de son être » et le Dieu révélé qui se manifeste à travers sa création et de qui, seulement, on peut dire quelque chose, tout en mettant l'accent sur l'unité de ces deux aspects. Il a fini par considérer, autour de sa 81e année, que non seulement la question de l'existence de Dieu était importante mais encore que l'existence de Dieu[161] était possible selon une variante de l'argument téléologique, que les Anglo-Saxons nomment fine tuning[note 3], en quelque sorte, l'argument du meilleur des mondes possibles[162]. Les philosophes du XVIIIe siècle sont critiques mais pas athées[note 5]. Néanmoins la querelle continue ce qui amène les pères cappadociens Basile de Césarée, Grégoire de Nysse et Grégoire de Nazianze à élaborer la théologie de la Trinité qui veut qu'il y ait un Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit pour reprendre la traduction qu'Augustin d'Hippone a fait du grec[83]. J.-C. et compte les noms de 560 dieux[22]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Depuis Maimonïde, la tradition théologique hébraïque insiste sur la distinction entre le sens littéral des expressions parlant de Dieu et ses qualités : une manière d'en parler convenablement serait de lui attribuer des Åuvres et des actions, et non des intentions ou des émotions car l'essence de Dieu est inconnaissable et dépasse l'entendement humain. avec les penseurs et théologiens Samuel Alexander (1859â1938), les Rabbins Max Kaddushin, Milton Steinberg, Levi A. Olan, Harry Slominsky. Quant à l'argument physico-théologique, à partir de l'observation de fins dans la nature, il en conclut qu'il a fallu un créateur pour que le monde existe (argument cosmologique), et que ce créateur doit exister nécessairement (argument ontologique). Je parlerai donc de Dieu dans ce qui suit, avec cette restriction importante que c'est une question ouverte de savoir, à ce moment du propos, si Dieu est personnel. L'expérience mystique â caractérisée par le profond impact émotionnel éprouvé par celui qui l'expérimente[117] â est généralement le résultat d'un entraînement spirituel impliquant une combinaison de prières, de méditation, de jeûne, de discipline corporelle et de renoncement aux préoccupations terrestres. Comment devons-nous nommer cette réalité transcendante à laquelle nous supposons que la religion constitue la réponse humaine ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ? De la même racine est issue la désignation de la lumière du jour (diurne) et du jour, lui-même (dies en latin)[5]. â Pseudo-Denys l'Aréopagite, De la théologie mystique. Cette base humaniste de l'athéisme s'épanouit au cours du XIXe siècle â essentiellement dans le monde germanique â et celui-ci cesse d'être une exception philosophique, dans le sillage du philosophe hégélien Ludwig Feuerbach (1804-1872) qui publie en 1841 lâEssence du christianisme. Thomas Römer, « Yahvé l'Unique », dans, Thomas Römer, « Les monothéismes en question », dans. Pour y répondre, Isaac Louria a développé la doctrine du tsimtsoum[70]. Rousseau, suivant lequel la nature est plus éloquente sur Dieu que les subtilités scolastiques, propose le Dieu de la foi déiste comme volontaire et intelligent, mouvant l'univers et animant la nature, tandis que l'homme est libre dans ses actions et doté d'une âme immatérielle. Devant la cour suprême juive, Jésus déclare être le Fils de Dieu. On la retrouve par exemple dans le Sefer HaBahir â le Livre de la Clarté â un texte de la Kabbale du XIIe siècle mais aussi, vers la même époque, chez le grand maître du soufisme Ibn Arabi, dans Tardjumân al-ashwâq - Lâinterprète des désirs ardents[119]. J.-C.[63], opposé à un polythéisme dès lors minoritaire. Dieu peut avoir un nom défini, comme YHWH[note 10] ou Allah, nom que les croyants énoncent souvent avec réserve et déférence, préférant l'usage de ses surnoms ou attributs, qui tendent à approximer son ineffabilité foncière. Tous les proverbes japonais classés par thématique et par origine. Dans les monothéismes abrahamistes - à la différence du bouddhisme et certaines variétés de l'hindouisme où il n'y a pas à proprement parler de figure divine personnifiée - les mystiques décrivent l'expérience mystique comme accordée par Dieu lui-même dont ils affirment souvent ressentir la proximité au cours de celle-ci. On peut les regrouper et distinguer schématiquement les grandes positions suivantes : Une discussion détaillée des arguments soutenant ces différentes positions se trouve dans l'article arguments sur l'existence de Dieu.